Tom Garcia
Si ses œuvres dégagent autant de force, c’est parce que Tom Garcia est un passionné au parcours atypique. Tour à tour Champion de France Cadet de Judo, mauvais raseteur*, modeste pompier*, professeur de karaté, cascadeur à cheval… ce personnage imprime sa patte et ses poings sur ses tableaux.
*dixit Tom Garcia.
Il fait des études d’ingénieur en génie civil, et c’est 25 ans plus tard qu’il décide de devenir architecte, mais le trait dans cette discipline est trop sage. En 2000, une amie lui offre des pinceaux après avoir vu ses carnets de voyage… il se met à la peinture. En 2002, il réchappe miraculeusement à la mort : attaque cérébrale et arrêt cardiaque de 3’53’. La peinture devient alors son alliée et l’aide à exprimer toute l’énergie d’un duel de la passion face à la maladie.
Beaucairois de naissance, c’est à Marseille qu’il s’installe à l’âge adulte, il y vit jusqu’en 2007. Il est désormais Arlésien.
Le 21 mai 2011, c’est la reconnaissance ; il est nommé Chevalier des Arts-Sciences et Lettres pour l’ensemble de son œuvre (Architecture et Peinture) par la Société Académique d'éducation et d'encouragement.. Cette distinction honore les artistes qui en France et dans le monde entier se sont signalés par leurs travaux et ont contribué au développement des Arts, des Sciences et des Lettres.
Sa vie et ses rencontres influencent fortement sa peinture.
Sujets de prédilections...
Taureaux, chevaux (camargues et espagnols), flamenco et Arlésiennes...
Elève en architecture en 2002, il consacre son diplôme à la construction d’une Ecole Internationale de Tauromachie (première mondiale) à Arles. Paquito Léal sera son directeur de projet. Les centaines de croquis d’étude réalisés sont les prémices d’une carrière d’artiste. Plus tard, Tom Garcia exposera à l’Ecole Taurine d’Arles lors des Ferias. Simultanément il s’attache au jeune torero arlésien Mehdi Savalli, l’accompagnant dans ses voyages en France et en Espagne. Il se lie également d’amitié avec le Matador Denis Loré, qu’il représente à maintes reprises. Autre relation importante, Bernard Carbuccia/Marsella (torero et directeur des Arènes d’Istres), qui lui confie la réalisation de l’affiche de la Feria Istréenne 2006 ainsi que celle de 2013.
Septembre 2012, Luc Jalabert, ganadero et directeur des arènes d'Arles lui demande d’illustrer l’affiche de la Feria du Riz, devant le succès de cette dernière il réalise également un toro cabré pour celle de Pâques 2013 et s'en suit celle du Riz 2013, avec un croquis représentant Morante de la Puebla.
D'autres arènes ont fait appel à lui pour l'affiche de leur feria : Beaucaire, Carcassonne, St-Martin de Crau pour ne citer quelles.
Afin d'honorer son travail, la ville d'Arles l'accueillit pour les ferias pascales de 2014 à l'Espace Van Gogh et de 2016 à la chapelle Ste-Anne.
Pour sa première corrida-charra mexicaine, la direction des arènes de Châteaurenard, lui a proposé la décoration de la piste, il signe également des œuvres originales sur les burladeros. L'événement sera reconduit 2 ans après.
En 2016, il offre au club taurin l'Embestida les burladeros qu'il peint pour la novillada de Bouillargues (30).
Feria Pascale 2017 : il offre à Adrien Salenc pour sa présentation à Arles, le capote de paseo qu'il a peint. Après un superbe "Brindis", le jeune novillero sortira à "Hombros", triomphateur avec 3 oreilles.
En 2018, il signe l'affiche de la Feria du Cheval de Méjanes avec un cheval cabré.
Il réalisera pour la Feria d'Istre 2021 la décoration de la talenquère des arènes à l'occasion de la corrida charra du 20 juin 2021 célébrant les 30 ans d'alternative d'Enrique Ponce.
Mais ses affinités avec le “mundillo” ne l’éloignent en rien de sa culture d’origine. Il partage son goût pour la Camargue avec ses amis, tels que Morade Bourmel (ancien razeteur) ou Sabine Mistral (Reine d'Arles). De leurs conversations et souvenirs, il en résulte des aquarelles sur la course camarguaise, les abrivados ainsi que les arlésiennes en habit traditionnel.
Techniques utilisées
Dans ses aquarelles, Tom Garcia joue essentiellement sur le noir et blanc, les manques, et les nuances de gris, il impose son trait à l’encre de chine.